Aywa chez Alriq le 15 août 2020

Dans la tradition gnawa, la Lila (« nuit » en arabe) est un rituel de transe qui vient apaiser ou soulager les esprits. Chants, musique et danse y sont fondamentaux, tout comme ces foulards aux 7 couleurs qui retiennent les corps des danseurs possédés. Dans l’esprit de la Lila, Aywa pousse son audience vers un tourbillon saisissant et libérateur venu d’Afrique du Nord. Avec un premier album baptisé Alwan (« couleurs » en arabe), le quintet s’empare des traditions du Maghreb, de l’héritage gnawa, d’instruments berbères, et y insuffle l’énergie électrique des musiques actuelles ! Leur présence est rock, leur transe irrésistible, et leur générosité, sans calcul
J’ai découvert Aywa l’année dernière aux festival des Déferlantes de Argelès sur Mer, et c’est avec grand plaisir que j’ai pu les shooter à nouveau en live le 15 août dernier à la Guinguette chez Alriq. Retrouvez l’ensemble de l’album sur facebook.