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Datcha Mandala chez Alriq le 4 septembre 2020

Retour au bercail pour Datcha Mandala, qui jouait vendredi dernier à la Guinguette Alriq, après un sevrage de concerts de plusieurs mois. Et c’est avec un énorme plaisir que nous avons pu découvrir les morceaux de leur superbe deuxième album « Hara », sorti en juin dernier, en version live. Une heure et demi de show, des musiciens heureux, un public conquis, et un photographe masqué qui vous a ramené un petit souvenir en images en cliquant sur Facebook

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Contra El Tiempo

Le rideau levé, le silence laisse place au chuchotement d’une tradition ancestrale, chaque note trouve son âme sœur, le cœur parle au rythme de ses pulsations, les contretemps d’entrechoquent et virevoltent autour du temps, lui qui n’a jamais le vertige, les cordes vocales mènent la cadence et dirigent l’équipage, la voix vacille, s’abîme, s’enflamme et résonne, les silhouettes se dessinent dans l’obscurité, elles abandonnent leurs ombres et caressent le ciel tout en martelant le sol. C’est alors que le temps se fait petit, ralentit et freine jusqu’à l’arrêt complet. L’instant présent devient fondamental et la volonté d’arrêter le temps omniprésente.Que ce soit dans son histoire, sa géographie, sa musique ou ses danses, le Flamenco est un trésor infini de temps et de contretemps.

Pour cette soirée, « Contra El Tiempo » change un petit peu sa formation originelle, car ce n’est pas un groupe fixe mais plutôt un concept, un projet de rencontres entre artistes amoureux de la même culture, donc ils se retrouveront ensemble pour le redémarrage du flamenco à Bordeaux. 
A la guitare, Leny Creff, partagera avec nous son jeu précis et fin, qui en plus d’être très flamenco, laisse entendre les multiples influences qui l’ont accompagné dans sa carrière. A ses côtés, Alex Carrasco, ayant acquis une solide réputation de poly-instrumentiste au sein de nombreux projets, habillera l’instant de percussions riches et variées. Au chant, un tandem des plus intenses: Jesus de la Manuela, chanteur incontournable de la scène flamenca française, nous transportera grâce à sa présence et sa voix profonde et nuancée, et Alejandro Ugarte Mendía, qui nous fera part de son interprétation puissante et généreuse,
dans laquelle on peut ressentir parfois l’air de Jerez de la Frontera…

La danseuse Lea Llinares, souvent accompagnée de grands artistes de la scène espagnole et française, a su mettre au fil des années sa sensibilité et son vécu au service de sa danse, les maîtres mots qui en découlent sont force et subtilité, sombre et lumineuse. Et pour compléter la formation, rien de mieux que la fraîcheur, le dynamisme et la maîtrise rythmique du jeune prodige Lucas el Luco, se produisant déjà dans de célèbres tablaos Sévillans, avec dans sa valise le 1er prix « soliste professionnel promesse 2019 » du concours international de baile flamenco puro de Jerez (Esp) et le prix spécial « Tablao El Arenal ».
Après 5 mois d’attente c’était donc la reprise des spectacles flamenco dans la capitale Girondine. Quel bonheur, quel plaisir, quels frissons lors de ce « Contra El Tiempo ». L’émotion était palpable sur scène comme dans le public, qui ne s’est pas fait prier pour donner de la voix. C’était juste sublime.

Retrouvez l’ensemble des photos de cette soirée sur facebook.

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Shooting Alicia

Un an que nous devions faire un shooting avec Alicia. Impossible de se caler, donc repoussé à Décembre car Alicia vit du côté de Besançon et devait descendre. Mais en fait non. Donc rendez-vous pris pour ce 4 Aout car elle fait la saison au Porge. Direction un vieux château abandonné. Ambiance spéciale, mais magnifique lieu. Retrouvez la galerie complète sur Facebook.

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Aywa chez Alriq le 15 août 2020

Dans la tradition gnawa, la Lila (« nuit » en arabe) est un rituel de transe qui vient apaiser ou soulager les esprits. Chants, musique et danse y sont fondamentaux, tout comme ces foulards aux 7 couleurs qui retiennent les corps des danseurs possédés. Dans l’esprit de la Lila, Aywa pousse son audience vers un tourbillon saisissant et libérateur venu d’Afrique du Nord. Avec un premier album baptisé Alwan (« couleurs » en arabe), le quintet s’empare des traditions du Maghreb, de l’héritage gnawa, d’instruments berbères, et y insuffle l’énergie électrique des musiques actuelles ! Leur présence est rock, leur transe irrésistible, et leur générosité, sans calcul
J’ai découvert Aywa l’année dernière aux festival des Déferlantes de Argelès sur Mer, et c’est avec grand plaisir que j’ai pu les shooter à nouveau en live le 15 août dernier à la Guinguette chez Alriq. Retrouvez l’ensemble de l’album sur facebook.